Les personnes en fin de vie ainsi que leurs proches ont une attente à une qualité de vie maximale ainsi qu’un soulagement de la douleur. Il s’agit là de notre perception sur la mort en tant qu’occidentaux, c’est-à-dire mourir dans les meilleures conditions sans que le patient en souffre.
Il est également attendu pour les personnes en fin de vie et leurs proches une communication ouverte entre les différentes parties prenantes présentes dans ce moment de vie. Enfin, l’empathie, le soutien psychologique et spirituel sont également des caractéristiques faisant partie de celui-ci.
• Pas de formations des professionnels de la santé
• Des perceptions négatives autour des soins palliatifs• Obstacles juridiques ou culturels
• Meilleure éducation ainsi qu’une meilleure sensibilisation sur le sujet• Des politiques de santé favorables sur cette question
• Travail de législation avec les médecins et professionnels sur le sujet• Accès améliorés aux ressources
• Complexité de l’évaluation des demandes (est-ce une maladie incurable)
• Pression externe, dilemmes éthiques pour les professionnels de la santé
Questions de sensibilisation pour que cela ne devienne pas un outil mal utilisé, on parle alors d’une sensibilisation de toutes les couches de la société civile. Cela implique donc un changement culturel de la mort. Ultimatum se positionne également sur le fait que cette sensibilisation doit être plus travaillée chez les médecins, politiques, patients pour qu’un travail législatif soit le plus pragmatique et juste.
• Dignité, autonomie, soulagement de la souffrance
• Respect des valeurs individuelles et bienveillance
• Sensibilisation, éducation sur la notion de mort
• Développement des compétences en communication empathique• Outils, formations sur la gestion de la douleur
Le dialogue à travers l'école doit se faire le plus tôt possible. Il est essentiel de ne plus faire de ce sujet un tabou, tout en considérant les sensibilités diverses face à la mort.
En définitive, Ultimatum se positionne en faveur de l’aide active à mourir. Nous émettons toutefois deux réserves claires :
Des euthanasies ont été pratiquées, le sont encore, dans le secret d’une chambre d’hôpital, en dehors de tout cadre légal. Une loi nous protègera de dérives potentielles, en précisant les conditions d’accès à une aide active à mourir :
Il faudra ensuite obtenir l’aval d’une collégialité médicale. Une commission de contrôle sera par ailleurs chargée de vérifier que tout a été fait dans les règles du droit.
Le modèle français ne peut pas mettre de côté le rôle du médecin. Ce dernier ne sera toutefois pas obligé de répondre à cette pratique, le choix de faire valoir sa clause de conscience est toujours effective. Le suicide assisté et l’euthanasie doivent être possibles. Le suicide assisté seul générerait trop d’inégalités.
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