L’équilibre de l'enfant tient sur la présence des deux parents. Les histoires de vie sont toutefois bien plus complexes et ne reflètent quasiment jamais la plénitude de ce dont a besoin l’enfant pour s’épanouir.
Il vaut parfois mieux que l’enfant ait un parent absent plutôt que voir de ses propres yeux l’absence d’amour.
Il faut alors être pragmatique en considérant la particularité de chaque situation et s'arrêter sur la raison pour laquelle il n'y a pas les deux parents. Est-ce la résultante d’un consensus entre les deux parents ou est-ce celle d’un litige ? Quels sont les antécédents ?
La problématique du père ou du parent absent doit entrer dans le débat. La pression ne doit pas être portée seule par la mère ou le parent seul. Il n’est néanmoins pas question de contraindre les absents à faire acte de présence au détour de leur volonté. Le respect du soutien financier doit être le seul caractère obligatoire.
On ne peut établir un devoir de visite dans les cas où les séparations sont conflictuelles, où il y a maltraitance, violence, instrumentalisation de l'enfant. Considérant également les cas où la violence n’est pas visible ou connue par la justice. Devons-nous prendre le risque de remettre dans la vie des enfants, par la contrainte, à des violences physiques comme psychologiques ? Pour nous, c’est non !
Bien que l’ARIPA soit une belle avancée, elle est insuffisante. Il faut particulièrement protéger les mères et les enfants. Parce que la réalité est là, ce sont majoritairement les principales victimes de ces situations.
Les présentes propositions visent à lutter contre la précarité financière, mais aussi lutter contre la difficulté mentale, liée à l’accumulation des rôles sociaux par des parents seuls et de facto, l’accumulation de tensions physiques et psychologiques, qui peuvent aussi se répercuter sur les enfants et liée à la vie sociale et affective déséquilibrée.
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